Une recette (pour 4 personnes): Dans 1 cuillère à soupe de wasabi, ajoutez un peu d’eau froide pour obtenir une pâte consistante comme une crème liquide, réservez.
Faites tremper 1 heure 300g de riz collant dans de l’eau froide, rincez souvent puis égouttez durant 30mn. Dans une sauteuse, versez le riz rincé et sec, couvrez avec 350g d’eau froide. Portez à ébullition et à couvert. Dès la 1ère grosse ébullition, baissez rapidement le feu sans jamais ôter le couvercle. Cuisez à feu très doux pendant 10mn (servez vous d’un minuteur). Comptez encore 8mn hors du feu avant de renversez votre riz dans un plat. Refroidissez le avec un mélange préparé 1h avant de 75g de vinaigre de riz, 30g de sucre et 6g de sel fin. Mélangez délicatement riz et vinaigre avec une spatule humide jusqu’à refroidissement.
Ajoutez 2 jaunes d’œufs à votre riz, formez de petites bouchées rondes dans votre paume humide de vinaigre de riz. Enduisez chaque bouchée de votre pâte de wasabi, roulez dans du sésame blond, dorez rapidement dans une huile de friture à 170°. Épongez sur papier absorbant et servez chaud accompagné de verdure ou de crudités !!
La plus facile des utilisations de notre wasabi en poudre est de le transformer en pâte. Pour cela, il suffit de le mélanger à de l’eau. Cette pâte se conserve au frais plusieurs semaines mais le mieux est de la préparer au besoin. Sinon, c’est bien évidement le piquant que l’on peut exploiter dans un jus ou une sauce. Attention, à forte dose, le goût puissant et l’âcreté du wasabi ont l’inconvénient de masquer les autres saveurs. Aussi, mesurez son introduction dans vos préparations. Pour notre part, il nous a servi à aromatiser un thé vert Sencha de notre collection nommé Yakusa.
Le wasabi est une plante originaire du Japon. Souvent commercialisée en tube sous forme de pâte vert fluo en Occident, elle n’a rien à voir avec le sérieux de la culture et l’importance de cette racine dans la culture gastronomique nippone !
Plante semi-aquatique de milieu de montagne, cultivée par irrigation d’eau claire et pure, apparentée à la famille botanique du cresson, du colza et du chou, elle pousse naturellement sur les pentes du Mont Fuji et n’a besoin de l’homme que pour une culture à grande échelle.
Piquant comme peuvent être la moutarde ou le raifort (mais pas pimenté), c’est le condiment préféré de la cuisine nippone. On pourrait croire le contraire en respirant cette poudre verte qui nous monte au nez !! Cet effet est dû à une enzyme donnant une saveur âcre, mais l’effet s’estompe au bout d’un quart d’heure.