Il nous faut de belles et parfumées framboises pour réaliser ce vinaigre. En ajoutant des fleurs de sureau et du sucre vergeoise, nous obtenons un condiment à la saveur particulière. Plusieurs jours de maturation sont nécessaires avant le filtrage et la mise en bouteille. L’acidité est bien présente et au nez la fleur de sureau apporte sa touche de douceur.
L’utilisation d’un vinaigre est toujours affaire de goût, celui-ci comblera vos envies d’apport d’acidité dans une saveur douce. Idéal pour déglacer les sucs d’un magret de canard ou d’un foie de veau poêlé, notre vinaigre de framboise fera aussi merveille dans une pomme au four copieusement beurrée. En saison, faites sauter à la poêle de belles fraises émincées grossièrement, caramélisez rapidement, ajoutez du piment d’Espelette, déglacez avec notre vinaigre de framboise, servez aussitôt dans des coupes de glace vanille. Un régal !!!!
Entre histoire et légende, la réalité place l’origine du framboisier dans les zones montagneuses d’Europe occidentale, où il existe toujours à l’état sauvage. Lors de vos prochaines vacances à la montagne, vous aurez peut-être la chance d’en trouver dans les sous-bois ; le framboisier sauvage est en effet toujours présent dans les Alpes, les monts d’Auvergne et les Vosges.
Une légende grecque raconte que la framboise, très prisée des dieux de l’Olympe, est née sur les pentes du Mont Ida, en Crète, d’où son nom : Rubus idaes, littéralement: « la ronce de l’Ida ». À la Renaissance, la framboise fait peu à peu son entrée dans les jardins. Sélectionnée depuis plusieurs siècles afin de la rendre plus robuste et plus prolifique, elle se bonifie au fil du temps. Surtout cultivée pour son parfum et ses vertus médicinales, ainsi que pour la fabrication de boissons, on ne la croque en France comme fruit de bouche qu’au XIXe siècle. A partir des années 1950 la culture commerciale se développe.