sucre de datte, sachet de 250g

Présentation 

The Popote vous aide à prendre soin de la planète : Sachet alimentaire recyclable de 250g net de sucre de datte

Petit conseil culinaire

La poudre de datte n’est pas un sucre à proprement parler. Il s’agit de fruits riches en fructose, séchés et réduits en poudre fine. Les fruits sont contrôlés rigoureusement par notre fournisseur Agro Sourcing qui les analyse pour éliminer toute trace éventuelle de produits de synthèse. Ils sont aussi partenaires pour une culture Biologique de ces dattes récoltées et séchées en Tunisie. La société familiale Agro Sourcing, sillonne les campagnes du monde et sélectionne les terroirs et les produits. Engagée dans la durée, elle aide financièrement et techniquement les producteurs à chaque étape, d’année en année, pour améliorer la qualité et les conditions de vies. Achats au-dessus du prix du marché, prix garantis et contrats pluriannuels, permettent aux producteurs de se développer. La poudre de datte peut remplacer le sucre raffiné dans certaines préparations. Elle colore de brun les liquides, sirops, laits ou crèmes. Comme ce n’est pas un sucre, son pouvoir sucrant est inférieur à celui d’un sucre complet, ce qui permet de respecter le goût des produits : sucrer de datte en poudre un yaourt ou un fromage blanc laisse paraître d’abord le goût fermenté du lait. Dans une pâte à biscuit, on n’assiste pas à la cristallisation du sucre cuit quand le biscuit refroidit. Du coup, tuiles, palets ou cookies restent moelleux et mettent plus de temps à durcir.

Le saviez-vous ?

La datte est le fruit du dattier (Phoenix dactylifera), lui même n’étant pas un arbre mais une plante herbacée. Les palmiers à dattes sont des cultivars, un terme qui signifie plante cultivée ou variété horticole, le tout géré par le Code International pour la Nomenclature des Plantes Cultivées, le CINPC. Une longue sélection a permis de faire du palmier une plante à fruits comestibles. Le jujube, fruit du jujubier commun est appelé aussi datte ou datte de Chine, mais il appartient à une autre famille botanique : les Ziziphus jujuba. Le fruit est plus petit et sa chair ne ressemble en rien à celle du fruit du dattier. Environ 5 millions de tonnes de dattes sont récoltées chaque année mais seulement 10% de dattes voyagent à travers le monde. C’est donc 90% de la production mondiale qui est consommée localement, notamment comme aliment pour le bétail. En effet, la datte fraîche est un fruit fragile à transporter et c’est pourquoi elle séchée (de 70% d’eau contenue dans le fruit frais, cette proportion passe à 20%). 3 variétés de fruits frais sont consommées localement : la hayani aux petits fruits noirs, la barhi à peau claire, très sucrée et juteuse. Enfin, la sphinx qui se distingue par sa grosseur et sa couleur brun noir. Pour en proposer toute l’année, les fruits non matures sont congelés et mûrissent après décongélation. Les pays producteurs sont concentrés dans une zone allant du sud de la Méditerranée (Maghreb, Égypte) jusqu’à l’Arabie Saoudite, 2ème producteur mondial. L’Iran se positionne en 3ème place mondiale cultivant biologiquement des dattiers de la variété mazafati. L’Égypte est le leader mondial de ce fruit riche en fructose, potassium, magnésium, vitamines et fibres végétales. La culture des dattiers n’échappe pas à la pollution des sols par des produits de synthèses tels les engrais et traitements phytosanitaires qui se retrouvent
immanquablement dans les fruits. Ces traitements chimiques infligés à d’autres cultures conventionnelles sont absorbés par les racines des dattiers proches. Un véritable problème sanitaire se pose alors et menace les consommateurs à cause de la présence nocive de produits chimiques. La variété la plus exportée est la datte deglet nour, un mot arabe qui signifierait datte à noyau apparent car le fruit est translucide lorsqu’il est mûr. On la surnomme la reine des dattes ou le soleil en miniature. La Tunisie et l’Algérie dont le cultivar est originaire, sont les 2 pays du Maghreb qui la produisent le plus. Le cultivar a été choisi par les colons français d’Algérie dans les années 1870 à 1880, ceux là même qui créeront les palmeraies modernes. Ces fruits s’exportent bien vers l’Europe et ne manquent pas de qualités gustatives. À ce jour, ce sont 18 millions de dattiers qui peuplent les palmeraies situés dans le Bas Sahara de l’Algérie, une zone d’exploitation comprenant une partie de la Tunisie. L’Algérie produit 630 000 tonnes de ce fruit par an, dont 230 000 tonnes de deglet nour. Cette variété se trouve aussi aux États Unis, dans les états du Texas, Californie et Arizona. Ces 3 états du Sud ont un climat similaire à celui des pays d’Afrique du Nord, similitude qui a permis d’y créer d’immenses palmeraies au début du 20e siècle. Le Maroc a produit très longtemps une autre variété de datte peu connue, la medjhoul, un mot arabe qui signifie inconnu ou anonyme. Une grave épidémie détruit au 19e siècle plus de 10 millions de ces dattiers. Quelques spécimens furent sauvés pour être plantés en Californie. L’Agence Juive, une organisation sioniste créée en 1929 fit de même. Voilà pourquoi de nos jours les dattes medjhoul sont importées soit de Californie, soit d’Israël. Ce sont de très gros fruits, 2 fois plus gros que les dattes deglet nour . Très moelleuses, elle sont appréciées pour leur douceur. Dans la tradition musulmane, la datte est le fruit du paradis. Ses nombreuses qualités nutritionnelles lui valent d’être un fruit miraculeux. Il est conseillé aux femmes dans le cadre d’une grossesse ou d’un accouchement. Traditionnellement, le musulman rompt le jeûne du Ramadan avec des dattes. Citons enfin le diaphoenix, un purgatif de la pharmacopée maritime occidentale du 18e siècle, dont la composition comprenait des dattes.