La recette (pour 4 personnes) : A l’aide d’un mixeur plongeant, mélanger 1 litre de lait de coco, 2g d’agar agar, 80g d’arrow-root, 1 pincée de badiane, 1 petite pincée de poudre de cardamome, 100g de chocolat noir fondu au bain-marie, 12 dattes dénoyautées et coupées en petits morceaux.
Faites cuire comme une crème pâtissière sans cesser de remuer à feu vif. Puis dès le début de l’épaississement, baissez le feu et faites bouillir une minute. Mouillez 4 gros ramequins et enduisez-les de cacao amer. Dès que la crème est cuite, versez dans les ramequins et placez au frais.
Quelques recettes sur la toile
L’arrow-root est idéal pour se passer de la farine de maïs ou pour en changer. C’est un bon liant sans gluten. Les crèmes, les bouillies pour bébé, les soupes, les sauces liées n’attendent que cette farine digeste. Les aliments panés seront roulés dans cette poudre en remplacement de la farine. Comme toutes les fécules, elle s’utilise à chaud pour dissoudre l’amidon. Elle convient aux recettes de cuisine végétarienne et végan.
L’arrow-root, du nom botanique Maranta arundicea, est une plante d’Amérique tropicale et signifie « racine à flèche » à cause de la forme de son rhizome. Les Indiens Arawak, Amérindiens de la forêt amazonienne, utilisaient ce rhizome justement pour guérir les blessures… de flèches. En Occident, on le retrouve comme plante d’intérieur pour dépolluer l’air de nos habitations.
On en extrait une fécule qui trouve des usages dans l’agro-alimentaire, la pâtisserie et la cuisine. Composée de 85% d’amidon, cette poudre fine obtenue après séchage et broyage, lutte efficacement contre les brûlures d’estomac, et les diarrhées. Diluée dans un peu d’eau, elle fait un pansement gastrique naturel. Sur l’ile de la Réunion, elle sert à confectionner le « bonbon rouroute », un petit gâteau apprécié des enfants.
En Angleterre, entre le 18ème et le 19ème siècle, la farine d’Arrow root remplaçait la farine d’orchis pour confectionner le « saloop » ou « salep » en arabe dont la traduction imagée est « testicules de renard » à cause de la forme des doubles tubercules d’orchidée. Cette boisson populaire tirait sa notoriété de l’Empire Ottoman et de la Perse qui la consommaient sucrée, à la fleur d’oranger ou de rose, bien avant l’essor du café ou du thé. Les romains qui consommaient les tubercules moulus dans diverses boissons, leurs prêtaient de puissantes vertus aphrodisiaques. Ils l’appelaient la racine du satyre car formée comme les parties intimes d’un homme