Une petite recette (4personnes): Laissez rassir une baguette de pain d’un bon boulanger en la laissant à l’air libre 24 heures. Le lendemain, coupez la en 2 sur toute sa longueur, puis chaque moitié en 2 parts égales. Faites un sillon en ôtant un peu de mie que vous réservez. Badigeonnez chaque tranche généreusement avec de l’huile d’olive vierge, placez sur la plaque du four.
Dans une poêle chauffée avec un peu d’huile, cassez 4 œufs entiers en évitant de les chevaucher, tenir les jaunes liquides, poivrez, salez. déposez les œufs au plat sur les tranches de pain huilées.
Remettez la poêle sur le feu et faites revenir rapidement la mie de pain réservée avec une gousse d’ail hachée. 1petite poignée d’amandes effilées et votre mélange Maquis. Parsemez ce mélange encore chaud sur les œufs au plat et cuisez 8 à 10mn dans un four à 200° .
Servez avec une salade de saison telle que Reine des Glaces, pissenlit, endives et mâche (en hiver) Ou Romaine, feuille de chêne, cresson, sucrine (en été).
Petit conseil culinaire
Les plantes aromatiques sous forme « sèche » doivent infuser pour développer au mieux leurs saveurs comme leurs propriétés médicinales. Elles sont d’usage facile dans une marinade, un bouillon ou un jus. Leur ennemi est le feu, car brulées elle n’ont plus d’intérêt gustatif. Si vous devez les employer pour une grillade, parsemez sur la viande crue la veille. Avant cuisson, débarrassez la viande des herbes ramollies, grillez sur une face, retournez et parsemez à nouveau sur le côté cuit.
Des textes datant de 3000 ans avant notre ère attestent la culture et l’utilisation des herbes aromatiques par les Chinois, à des fins médicinales. C’est pour les mêmes vertus, ainsi que pour leurs rites funéraires (l’embaumement des corps notamment), que les Egyptiens en consommaient beaucoup. Grecs et Romains en faisaient usage pour communiquer avec les dieux… et pour agrémenter leur cuisine. En France, au VIIe siècle, Charlemagne ordonne la culture de certaines d’entre elles (thym, romarin, estragon, sarriette…) dans tous les jardins du domaine royal. Elles sont alors employées autant par les cuisiniers que par les apothicaires. À partir du XIXe siècle, la culture des plantes médicinales se développe, notamment en Provence.