Une petite recette :
Coupez en fines rondelles 1kg de carottes, placez les dans une sauteuse avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive, 1 échalote émincée, 1 grande tasse d’eau. Cuire pendant 20mn à feu très doux. Ajoutez votre sachet de furikaké, mélangez, retirez et réservez au chaud.
Ajoutez 4 pavés de saumon coupés en gros cubes, salez modérément, puis le jus d’un citron. Couvrez avec les carottes, cuire à feu doux pendant 5 mn sans remuer, servez.
Petit conseil culinaire
C’est le mélange qui convient au riz collant vinaigré japonais appelé « sushi ». Ce riz, cuit dans peu d’eau, puis assaisonné d’un mélange de vinaigre de riz, sucre et sel, est apprécié des enfants pour son goût aigre-doux. En le parsemant de furikaké, on fait un petit apport de protéines marines. Le furikaké assaisonne aussi les udons, gros spaghettis au blé tendre dont les japonais raffolent. Sur des sishimi (fines escalopes de poisson frais), des yakitori (mini brochettes de viandes caramélisées), le furikaké sera un assaisonnement original.
L’ancêtre du furikaké a été pensé par un pharmacien de Kumamoto nommé Kishimaru Suekichi au début de l’ère Taisho (1912-1926). Ce pharmacien était préoccupé par le manque de calcium des japonais dont l’alimentation ne contenait que très peu de produits laitiers. Il mit donc au point un mélange très simple à base d’os de poissons pour le saupoudrer sur le riz. Il mélangea à ce premier furikake du sésame et de l’algue séchée afin de le rendre plus savoureux notamment auprès des enfants et des personnes n’aimant pas le poisson.