Le chimichurri est l’équivalent de la sauce verte lorsqu’il est préparé avec des ingrédients frais. Le piment vert ou rouge relève plus ou moins la sauce. Frais ou notre version séchée, ce condiment s’avère relevé et il est donc prudent de mesurer son dosage.
Vous ne pourrez pas recréer cette sauce en ajoutant simplement de l’huile et notre condiment . Mais rien ne vous empêche de l’ajouter à une mayonnaise ou une vinaigrette .
Notre version ne manque pas de piquant car le poivre de Penja en est pourvu. Nous avons insisté sur la saveur agrume avec les zestes de citron. Les herbes aromatiques apportent de la fraicheur aux épices .
Pour vous habituer à cet assaisonnement, saupoudrez vos préparations au dernier moment pour en apprécier les saveurs. Une cuisson prolongée d’un jus ou d’une sauce assaisonné de chimichurri augmente ostensiblement le piquant.
Soyez donc modéré au moment de l’ajouter à vos sauces.
Comme en Amérique du Sud ou plus près de nous dans la gastronomie espagnole, vous assaisonnerez vos viandes et poissons grillés au barbecue.
Parsemez vos viandes grillées pour leur apporter de bonnes saveurs.
Relevez des légumes poêlés, une salade de tomates. Réalisez un coulis de tomate, portez à ébullition, ajoutez de l’huile d’olive, assaisonnez seulement votre humeur du chimicchuri et nappez des spaghettis encore chaudes.
C’est en Argentine que nait le chimichurri, un condiment à base de piment. Cette sauce est comparable à la sauce verte, la « salsa verde » italienne, une vinaigrette ou mayonnaise à base d’herbes du potager. La cuisine Française a adoptée cette sauce verte pour l’inscrire dans les livres de cuisine sous les noms de Ravigote, Gribiche ou la sauce Vincent.
Ce mélange fait partie de la cuisine sud-américaine pour préparer les asado, un mot espagnol signifiant « grillade » ou « rôtissage ». Cette technique culinaire consiste à exposer les aliments au feu ou à l’air chaud d’un four à bois, dans un espace ouvert sur l’extérieur. Cette technique est vieille comme le monde et est pratiquée si les matières premières adéquates sont présentes
Les cuisines du monde entier ont une légende attachée à une recette, un aliment ou un personnage
Celle de notre condiment nait en Argentine avec de James C. Hurray, un importateur écossais de viandes locales et surtout un grand amateur de curry d’Inde. Ses cuisinières lui préparaient chaque jour des plats du pays assaisonnés d’un curry relevé. Acheté en direct, le précieux et onéreux assaisonnement était dignement gardé par le maitre des lieux. Lorsque les cuisinières en avait besoin , elle demandaient au maitre dans leur fort accent scottish « ki mi curry », soit « give me the curry ». Puis un jour, la source d’approvisionnement de curry indien s’est tarie. L’importateur se mit en quête de remplacer ce condiment avec des ingrédients du cru argentin. Il réunit ainsi le piment, diverses herbes aromatiques comme la ciboule, le persil et l’origan. Il y ajoute de l’huile, de l’ail et de l’oignon.
On prête aussi l’appellation chimicurri à la langue basque avec le mot « tximitxurriqui » qui signifie « mélange d’herbes »